Apparu dans le sud du Bronx à New-York, le hip-hop est un mouvement qui se caractérise pas cinq éléments différents. Il s’agit du human beatbox, qui consiste à imiter des instruments de musique avec sa bouche tout en chantant ; du rap, qui est le plus souvent une succession de couplets et de refrain dont la diction est essentiellement faite de rimes ; du turnablism ( Djing), qui consiste à la création de la musique grâce aux platines à vinyles et disques vinyles ; du b-boying ou breakdancing qui est un style de danse dont les chorégraphies sont faites de figures au sol, mouvements de corps saccadés et acrobatiques ; et enfin du graffiti artistique, initialement constitué de Tag fait dans le métro de New-York dont le but était la célébrité et la reconnaissance des autres graffeurs. Aujourd’hui beaucoup de personnes réduisent la culture hip-hop au rap, qui n’est pourtant que l’une de ses expressions orales. En France, le site de rap culturap.fr est l’une des plateformes traitant de l’actualité hip-hop dans l’hexagone.
La culture hip-hop en France
Introduit en France dans les années 80 grâce au DJ Dee Nasty, le rap était à cette époque diffusée par des radios clandestines. C’est avec la diffusion de l’émission H.I.P.H.O.P de l’animateur Sidney par TF1 en 1984 que la culture hip-hop se répandra dans le pays. Il faudra attendre 1990 avec le succès des groupes comme 113, Menelick, MC Solaar, NTM, Puccino, SecteurA, Les Sages Poetes de la rue et bien d’autres, pour que le hip-hop prenne son envol dans l’hexagone. Fortement influencer par ses origines nord-américaines, les rappeurs français eux aussi vont faire les unes des magazines avec des rivalités et clashs allant parfois jusqu’aux affrontements physiques. On se souvient encore de la rixe entre booba et kaaris l’été 2018 qui leur a valu une condamnation pénale avec au moins 50 000 euros d’amende pour « Violence volontaire ».